lundi 1 novembre 2010

Jean-Claude Nègre trouve du travail au gouvernement.

Les Nouvelles calédoniennes du 29 octobre 2010.
http://www.lnc.nc/pays/social/230294-jean-claude-negre-trouve-du-travail-au-gouvernement.html

A 65 ans, l’ancien patron de Force ouvrière devrait débuter une mission à la direction du travail, la semaine prochaine. Son ancien syndicat crie à l’emploi de complaisance.
Son renversement à Force ouvrière, Jean-Claude Nègre l’avait pris comme un coup au cœur. Secrétaire général depuis sept ans, les militants lui avaient préféré Didier Kaddour, adhérent depuis deux ans, un soir d’avril 2009.
Le coup n’a pas touché qu’au cœur. Il a aussi frappé le portefeuille de Jean-Claude Nègre. En perdant de son influence, il est devenu vulnérable par rapport à son employeur, le Centre hospitalier territorial (CHT), où il était responsable de la sécurité. L’établissement a d’abord cherché à savoir si FO avait toujours besoin de lui. Autrement dit, si sa décharge totale de travail pouvait être levée. Au CHT, l’ex-patron de FO était dispensé d’accomplir sa mission, « alors que c’était illégal », reconnaît l’intéressé (1). Dans un premier temps, son successeur avait répondu que la dispense de travail était toujours souhaitable. Avant de se raviser, quand les relations se sont tendues en interne.
Dans la foulée, l’hôpital a décidé de mettre Jean-Claude Nègre à la retraite, le jour de ses 65 ans, comme la loi le permet. Dans un courrier, ce dernier s’est plaint de cette décision : le poids de ses traites ne lui permet pas de partir avant 67 ans. Après un vain recours en justice, Jean-Claude Nègre a quitté le CHT. Mais pas le syndicalisme. En juin, il a suivi Patelise Fotutata, ancien de FO et du CHT comme lui, en direction de la Cogetra.
Son nouveau syndicat a alerté l’opinion sur l’« épuration syndicale » en cours au CHT, sans plus. « Il trouvait qu’on n’en faisait pas assez, il est parti », se souvient-on à la Cogetra. Jean-Claude Nègre a alors pris sa troisième carte de l’année, au Soenc-retraites. En septembre, il militait avec la structure pour le minimum vieillesse.

Aucun avis de vacance de poste n’apparaît sur le site de la direction des ressources humaines.

Mardi, il retrouvera une activité salariée, à la direction du travail et de l’emploi (DTENC), qui dépend du gouvernement. La direction ne souhaite pas commenter cette arrivée. Plusieurs sources internes confirment que l’ancien syndicaliste occupera un poste nouveau, celui de technicien adjoint à la sécurité. Elles indiquent aussi que l’embauche était imprévue, tant dans l’organigramme que dans le budget de la DTENC, car « ça vient d’en haut ». Aucun avis de vacance de poste n’apparaît sur le site de la direction des ressources humaines.
Hier, Didier Kaddour a envoyé un courrier au gouvernement, pour fustiger le « recrutement de complaisance » d’un « jeune retraité ». « Que l’élu à l’origine de cette manœuvre le recrute comme attaché, s’il [le] juge aussi indispensable. » Contactée hier soir, la présidence du gouvernement n’a pas donné suite.
Joint par téléphone, Jean-Claude Nègre affirme ne pas avoir signé de contrat. « Pour l’instant, je suis à la retraite forcée […] J’ai vendu ma maison pour payer mes traites […] J’essaie de trouver du travail, à droite et à gauche. » Quant à un éventuel appui syndical auprès du monde politique, « c’est n’importe quoi […] Je suis allé au Soenc parce que c’est le syndicat le plus proche de mes convictions ».
Marc Baltzer
1) Notre édition du 4 octobre 2009.

lundi 20 septembre 2010

Nomination du conseiller juridique syndical et fiche de poste.


Lors de la commission administrative (CA) du jeudi 9 septembre 2010, la nomination du camarade Nicolas Dubuisson en qualité de conseiller juridique syndical et l'adoption de sa fiche de poste ont été votées à l'unanimité.

Voici les trois principales fonctions qu'assumera le camarade en charge de cette fonction: